Marie NDiaye a déclaré à la presse, en arrivant devant le restaurant Drouant où le prestigieux prix venait de lui être attribué :"Je suis très contente pour le livre et pour l'éditeur. Je suis très contente d'être une femme qui reçoit le prix Goncourt." "Une sorte de miracle s'était déjà produit avec le succès du livre", a-t-elle dit, ajoutant : "Ce prix est inattendu. C'est aussi le couronnement et la récompense de vingt-cinq ans d'écriture et de cette opiniâtreté." Ce livre "est le portrait de trois femmes fortes, chacune à sa manière. Ce qui les unit, c'est une force profonde, une croyance en qui elles sont, une façon de ne jamais douter de leur propre humanité. Ce sont des femmes tranquillement puissantes".
Marie NDiaye a dit espérer que cette récompense permette de mieux faire connaître l'histoire des femmes africaines. "L'histoire des migrants est une histoire déjà souvent relatée, mais si le sort de ces gens peut être encore mieux su et compris, j'en serai très contente."
Marie NDiaye a dit espérer que cette récompense permette de mieux faire connaître l'histoire des femmes africaines. "L'histoire des migrants est une histoire déjà souvent relatée, mais si le sort de ces gens peut être encore mieux su et compris, j'en serai très contente."
FRÉDÉRIC BEIGBEDER A "UNE PENSÉE" POUR LE PROCUREUR DE PARIS
L'écrivain Frédéric Beigbeder, qui a obtenu le prix Renaudot, a déclaré : "Le Renaudot est la meilleure des drogues, vraiment je le conseille, c'est extrêmement agréable."
"J'ai une pensée pour le procureur de Paris, à qui je dois beaucoup. Je n'aurais pas écrit ce livre si je n'avais pas été mis en garde à vue. Je remercie également les policiers du huitième arrondissement", a ironisé l'écrivain.
L'écrivain Frédéric Beigbeder, qui a obtenu le prix Renaudot, a déclaré : "Le Renaudot est la meilleure des drogues, vraiment je le conseille, c'est extrêmement agréable."
"J'ai une pensée pour le procureur de Paris, à qui je dois beaucoup. Je n'aurais pas écrit ce livre si je n'avais pas été mis en garde à vue. Je remercie également les policiers du huitième arrondissement", a ironisé l'écrivain.
Dans Un roman français (Grasset), Frédéric Beigbeder raconte son interpellation le 29 janvier 2008 en plein Paris alors qu'il consommait de la cocaïne sur le capot d'une voiture. Il avait été alors mis en garde à vue puis transféré au "dépôt". Dans la première version du livre, l'auteur s'en prenait brutalement au procureur Jean-Claude Marin, qu'il accusait d'avoir prolongé sa garde à vue.
Les éditions Grasset ont caviardé, avec le consentement de l'auteur, quatre pages de cette première mouture. Dans la version édulcorée, certaines attaques ont disparu. "Je ne peux pas écrire ici tout le bien que je pense de 'Jicé'. Jean-Claude Marin est procureur de Paris : il faut faire super gaffe quand on écrit sur lui", écrit-il.
Revenant sur cette polémique avec le haut magistrat, Frédéric Beigbeder a évoqué "un mini-scandale complètement absurde et oublié aujourd'hui. Tant mieux". "Le Renaudot efface tout, il remet j'espère mon travail là où il doit être, c'est-à-dire humble et sincère", a estimé le romancier.
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